Sabtu, 01 Maret 2014

On y constate également la ghettoïsation ethnique et sociale de certains quartiers, comme celui de

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Quartier Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement.
Le logement social représente un peu plus de 17 % du parc immobilier urbain, mais ce taux moyen cache de fortes disparités dans sa répartition spatiale : les dix premiers arrondissements du centre historique ne totalisent que 6 % des logements sociaux de la ville, pour 23 % du parc total. Les 13e, 19e et 20e en comptaient 96 000 en 1999, soit 47 % du parc social parisien concentré dans seulement trois arrondissements. Si on ajoute les 12e, 14e, 15e et 18e arrondissements, on atteint un taux de 81 % concentrés dans un croissant périphérique du sud au nord-est de la ville29. La proportion de logements sociaux comptabilisés selon la loi SRU en 2006 varie de 1,2 % dans le 7e arrondissement (357) à 34,1 % dans le 19e arrondissement (28 147). Entre 2001 et 2006, 23 851 logements ont été agréés dans la ville mais 88 131 Parisiens et 21 266 non-Parisiens étaient demandeurs d'un logement social en 2006. La rotation des locataires est faible en raison du niveau élevé des prix de l'immobilier. Ce taux est de 10 % par an en France, 7,5 % en Île-de-France mais de seulement 5 % à Paris intra-muros30. De nombreuses associations œuvrent pour trouver des solutions au mal-logement et à la précarité de personnes sans logement (Emmaüs, Secours catholique, Croix-Rouge française…).
Paris est la neuvième ville la plus chère du monde31 en ce qui concerne les prix de l'immobilier de luxe : 12 600 euros/m2 en 2007 (contre 36 800 pour Londres, la plus chère)32,33. Selon une enquête du site MeilleursAgents.com réalisée pour le compte du journal La Tribune, au 1er septembre 2012, la rue la plus chère est le quai des Orfèvres (6e arr.), avec un prix médian de 20 665 euros/m2, contre 3 900 euros/m2 rue Pajol (18e)34.
Sociologie urbaine[modifier | modifier le code]


Les ménages aisés vivent essentiellement dans l'Ouest et à l'ouest de la ville tandis que le Nord-Est concentre les populations les plus pauvres et d'origine immigrée.
La hausse continue des prix de l'immobilier explique le remplacement progressif des populations modestes ou intermédiaires par une nouvelle classe plus aisée. On constate ce processus de gentrification dans de nombreuses autres mégapoles comme Londres ou New York. À Paris, cette évolution a vulgarisé le terme de bobos (pour bourgeois-bohème, terme flou mais très usité auquel les sociologues font rarement référence) avant de provoquer une mutation sociale de quartiers encore récemment considérés comme populaires, tels le 10e arrondissement ou certaines communes de proche banlieue comme Montreuil en Seine-Saint-Denis. Paris est la 12e ville de France de plus de 20 000 habitants pour la proportion d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), soit 34,5 foyers fiscaux pour 1 000 habitants. 73 362 foyers fiscaux déclaraient un patrimoine moyen de 1 961 667 euros en 2006. Le 16e arrondissement arrive en tête pour le nombre de redevables avec 17 356 contribuables35,36. Avec 27 400 euros de revenu moyen par unité de consommation en 2001, les ménages parisiens sont les plus aisés de France. Les quatre autres départements en tête du palmarès sont tous franciliens : Hauts-de-Seine, Yvelines, Essonne et Val-de-Marne, ce qui reflète la concentration de professions très qualifiées à haut revenu dans la région Île-de-France.
Mais si Paris a une image d'une « ville de riches » avec une proportion de classes sociales élevées plus importante qu'ailleurs, sa sociologie intra-muros reste en réalité très contrastée. Selon l'indice de parité de pouvoir d'achat (PPA), les revenus réels des Parisiens sont très inférieurs à leurs revenus nominaux : le coût de la vie intra-muros (à commencer par celui du logement) est particulièrement élevé, et certains types de denrées coûtent plus cher à Paris que dans le reste de la France. De plus, au contraire du revenu médian, le revenu moyen cache les disparités, quelques très hauts revenus pouvant éclipser de très bas revenus beaucoup plus nombreux. Dans le cas de Paris, le seuil des 10 % de revenus les plus hauts (9e décile) s'élève à 50 961 euros annuelsb 7, ce qui explique en partie le haut revenu moyen de la capitale et l'écart important entre le revenu moyen et le revenu médianb 7.
Les différences sociales sont traditionnellement marquées entre les habitants de l'Ouest de Paris (essentiellement aisés) et ceux de l'Est. Ainsi, le revenu moyen déclaré dans le 7e arrondissement, le plus élevé, était 31 521 euros par unité de consommation en 2001, soit plus du double de celui du 19e arrondissement qui n'était 13 759 euros, valeur proche de la médiane des revenus de la Seine-Saint-Denis de 13 155 euros. Les 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements sont classés au niveau des dix communes franciliennes au revenu moyen le plus élevé alors que les 10e, 18e, 19e et 20e arrondissements sont au niveau des communes les plus pauvres d'Île-de-Franceb 8.
On note enfin de très fortes disparités de revenus au sein même de tous les arrondissements : le rapport interdécile (le seuil des 10 % des revenus les plus élevés divisé par le seuil des 10 % des revenus les plus bas) le plus faible est 6,7 dans le 12e arrondissement, contre 13,0 pour le 2e arrondissement (qui présente la plus forte dispersion de revenus)b 7. Plus globalement, Paris se classe parmi les départements métropolitains aux seuils de bas revenus les plus faibles (81e rangb 7), et présente un rapport interdécile de 10,5b 7 qui en fait le département français où se concentrent les plus fortes disparités sociales.
On y constate également la ghettoïsation ethnique et sociale de certains quartiers, comme celui de Barbès - Rochechouart. En effet, la sociologie de certains arrondissements de l'Est de Paris (comme le 19e) ressemble à celle de quelques quartiers sensibles de banlieue ne constituant que l'extension extra-muros de la cartographie sociale de la ville : le 16e arrondissement se prolonge par des communes de banlieue aisées, alors que le Nord-Est de la ville a pour appendice les communes de la Seine-Saint-Denis, réputées pauvres. Les 18e, 19e et 20e arrondissements concentrent plus de 45 % des ménages en situation précaire de la ville de Paris[réf. nécessaire]. Certains quartiers, comme celui de la Goutte d'Or cumulent toutes les difficultés sociales : échec scolaire, chômage élevé ou encore santé des habitants déficiente. Ainsi, 32,6 % des familles parisiennes d'origine étrangère hors Union européenne vivent sous le seuil de pauvreté ; ce n'est le cas que pour 9,7 % des Français de souche37.
Certains quartiers se caractérisent par des regroupements communautaires : le quartier du Marais a la particularité d'attirer une importante communauté homosexuelle à proximité de la communauté juive ashkénaze dont l'implantation autour de la rue des Rosiers remonte au xiiie siècle. Le 13e arrondissement concentre quant à lui la plus importante communauté asiatique d'Europe dans le quartier des Olympiades.
Il faut par ailleurs noter que la sociologie d'un quartier peut varier selon les heures. Celui de la place de la Bastille, par exemple, avec ses nombreux bars et lieux de vie nocturne, est animé le soir par beaucoup de jeunes tandis que, dans la journée, il jouit d'une relative tranquillité.
Toponymie[modifier | modifier le code]

coût une population en rapide expansion. Une certaine mixité sociale y existait à l'origine, mais

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L'agglomération parisienne vue par satellite. On distingue nettement l'expansion de l'urbanisation le long des vallées et grandes voies de communications.

Immeubles résidentiels de Neuilly-sur-Seine.

Le quartier Saint-Germain-des-Prés.
Entre 1870 et 1940, la capitale de la France prend peu à peu un nouveau visage : Paris laisse place au « Grand Paris ». L'organisation administrative de Paris avait connu sous Napoléon III une adaptation à l'évolution démographique. Mais la ville est restée ensuite enfermée dans l’enceinte de Thiers (sa limite en 1860), sans connaître de nouvelle évolution administrative. Paris, surpeuplée, ne pouvant loger l'importante immigration provinciale, les communes périphériques absorbent le trop-plein de l'expansion démographique liée à l'exode rural et à la croissance économique de la ville : la notion contemporaine de « banlieue » fait son apparition. Désormais, on parle moins de Paris que de la région parisienne. Jusqu’alors largement négligés, de nouveaux problèmes, comme celui des transports, apparaissent. En 1961, à la demande du Général de Gaulle, Paul Delouvrier planifie enfin l'évolution urbaine et élabore la construction de cinq villes nouvelles et du réseau de RER. Mais cette mutation majeure ne s'accompagne pas de la création d'une autorité unique, voyant au contraire deux des trois départements de la région parisienne (la Seine et la Seine-et-Oise) en constituer sept qui, s'ils sont plus proches des habitants, dispersent également les ressources fiscales et les compétences politiques. Tandis que la population de la ville de Paris diminue sensiblement de 1954 à 1982 (- 23,6 %), puis plus lentement à la fin du xxe siècle avant d'augmenter légèrement ces dernières années, celle de la banlieue s'accroît sans discontinuer depuis la fin du xixe siècle, jusqu'à totaliser au xxie siècle près de 80 % de la population du grand Paris.
La géographie sociale de l’agglomération s'est calquée sur les grandes tendances de la ville durant le xixe siècle : les classes aisées se retrouvent dans l'Ouest et dans le Sud-Ouest et les plus populaires dans le Nord et dans l'Est. Les autres secteurs sont peuplés de classes moyennes, avec cependant des exceptions liées au site et à l'histoire des communes, comme Saint-Maur-des-Fossés à l'est et Enghien-les-Bains au nord, qui accueillent une population fortunée.
Les grands ensembles ont été édifiés durant les années 1960 et 1970 afin de loger rapidement et à bas coût une population en rapide expansion. Une certaine mixité sociale y existait à l'origine, mais l'accession à la propriété (ouverte aux classes moyennes à partir des années 1970), leur piètre qualité de construction et leur mauvaise insertion dans le tissu urbain ont contribué à les faire déserter par ceux qui le pouvaient et à n'y attirer qu'une population sans grandes possibilités de choisir : la proportion d’immigrés pauvres y est très forte.
On trouve des « quartiers sensibles » dans les arrondissements du Nord et de l'Est parisienNote 3, autour de la Goutte-d'Or et de Belleville notamment. En banlieue nord de Paris, ces quartiers sont essentiellement concentrés dans une grande partie du département de la Seine-Saint-Denis et dans une moindre mesure à l'est du Val-d'Oise. D'autres, plus épars, se trouvent par exemple dans la vallée de la Seine, en amont à Évry et Corbeil-Essonnes (Essonne), en aval aux Mureaux et à Mantes-la-Jolie (Yvelines) ou dans certains ensembles sociaux des villes nouvelles.
Logement[modifier | modifier le code]
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 353 036, alors qu'il était de 1 322 540 en 1999a 1.
Parmi ces logements, 85,7 % étaient des résidences principales, 6,5 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants (en nette diminution par rapport à 1999 : 10,3 %)a 2.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 33,1 %, légèrement en hausse par rapport à 1999 (29,6 %)a 3.
En 2009, 55,0 % des appartements de Paris ne possédaient qu'une ou deux piècesa 4.

Depuis l'édit du grand voyer de France de 1607 règlementant les saillies sur voie, il existe des règles

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Article détaillé : Environnement à Paris.
Comme toutes les grandes métropoles de la planète, Paris subit des conséquences environnementales liées à l'échelle de sa population et de son activité économiques 7. Paris est la capitale la plus dense d'Europe en population. La part des espaces verts est des plus réduites, et ce malgré les parcs et jardins qui ont été créés au cours des deux dernières décennies afin de pallier cette carence, d'où une biodiversité relativement limitée26. La pollution atmosphérique et le bruit constituent des problèmes de santé publique ; ils ont motivé la création de réseaux de surveillance (comme Airparif).
Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Histoire de l'urbanisme parisien, Règlements d'urbanisme de Paris et Liste des plus hauts bâtiments d'Île-de-France.
La plupart des souverains français depuis le Moyen Âge ont tenu à laisser leur marque sur une ville qui n'a jamais été détruite, contrairement à Londres (grand incendie de 1666), Lisbonne (tremblement de terre de 1755) ou Berlin (combats de la Seconde Guerre mondiale). Tout en conservant l'empreinte du passé le plus ancien dans le tracé de certaines rues, Paris a élaboré au cours des siècles un style homogène et a su moderniser ses infrastructures.
Jusqu'au Moyen Âge, la ville était composée d'une dizaine d'îles ou bancs de sable dans la Seine ; il en subsiste trois : l'île Saint-Louis, l'île de la Cité et l'île aux Cygnes.
Article détaillé : Liste des îles de Paris.
L'organisation actuelle de la ville doit beaucoup aux travaux d'Haussmann, sous le Second Empire. Il a fait percer la plupart des voies les plus fréquentées aujourd'hui (Boulevard Saint-Germain, Boulevard de Sébastopol…). On associe souvent Paris à l'alignement d'immeubles de hauteur égale le long d'avenues bordées d'arbres, aux façades rythmées par les ornements du deuxième étage et le balcon filant du cinquième étage. Le centre de Paris se distingue de celui de beaucoup d'autres grandes villes occidentales par la densité de sa populationNote 2.
Depuis l'édit du grand voyer de France de 1607 règlementant les saillies sur voie, il existe des règles strictes d'urbanisme à Paris, en particulier des limites de hauteur et de densité des immeubles. Aujourd'hui, les nouveaux bâtiments de plus de trente-sept mètres, hauteur maximale autorisée entre 1974 et 2010, ne sont autorisés jusqu'à 50 m voire 180 m que dans quelques quartiers périphériques ; la limite de hauteur est encore moins élevée dans de nombreux quartiers centrauxs 8. La tour Montparnasse (210 mètres) était depuis 1973 le plus haut immeuble de Paris et de France, jusqu'à l'exhaussement à 231 mètres de la tour First en 2011, dans le quartier de la Défense 1 à Courbevoie. Les gratte-ciels se multiplient en proche banlieue, en particulier dans le quartier de La Défense et d'autres tours, de hauteur comprise entre 265 mètres et 323 mètres, y sont en projet.
Voirie parisienne[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Réseau viaire de Paris, Liste des places de Paris, Liste des ponts de Paris, Portes de Paris et Liste des boulevards des Maréchaux et des portes de Paris.
Paris comptait 6 088 voies publiques ou privées en 1997. La plus large (120 mètres) est l'avenue Foch (16e), la plus étroite (largeur minimale 1,80 mètre) la rue du Chat-qui-Pêche (5e)27. La plus longue (4 360 mètres) de Paris intra-muros est la rue de Vaugirard (6e et 15e)28, la plus courte (5,75 mètres) la rue des Degrés (2e). L'avenue la plus courte (14 mètres) est l'avenue Georges-Risler (16e). La voie la plus pentue (17 %) est la rue Gasnier-Guy (20e)s 9.
Paris et sa banlieue[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Agglomération parisienne.